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Emily Eyres


Emily Eyres est une peintre anglaise née en 1850 et décédée en 1910.

Elle fut une rare peintre britannique de portrait et de genre. Elle a exposé à la Royal Academy de 1899 à 1904 et a notamment peint «A Bachelor» en 1899.

Eyres est enregistrée comme vivant à Walton on Thames pendant la période où elle exposait à la R.A., son mari John W Eyres était un artiste paysagiste et a également exposé à la R.A.

Les registres d'exposition de la Walker Gallery, à Liverpool, mentionnent Eyres, et un portrait d'elle fait partie de la collection permanente de la Mercier Gallery, à Harrogate, mais on sait peu de choses sur cette artiste talentueuse.

Les dernières peintures d'Eyres ont été influencées par les impressionnistes britanniques et «Shadows» capture magnifiquement cet impressionnisme avec de larges coups de pinceau et une belle utilisation de l'ombre et de la lumière. Shadows a été exposé à la Royal Academy aux côtés des principaux impressionnistes britanniques de l'époque, et est probablement son œuvre la plus importante.










Alfred George Stevens


Alfred George Stevens, né le 30 décembre 1817 à Blandford Forum (Dorset), et mort le 1er mai 1875 à Londres, est un peintre et sculpteur anglais, enterré au cimetière de Highgate.

Fils d'un peintre en bâtiment, Alfred Stevens a, dans la première partie de sa carrière, réalisé quelques peintures pendant son temps libre. En 1833, le recteur de sa paroisse lui permet d'aller en Italie où il passe neuf ans à étudier à Naples, Rome, Florence, Milan et Venise. Il n'a jamais étudié dans une école anglaise. En 1841, le sculpteur Bertel Thorvaldsen l'emploie pendant un an à Rome.

Par la suite, Alfred Stevens quitte l'Italie pour l'Angleterre et, en 1845, obtient un poste dans une école de design à Londres où il est resté jusqu'en 1847. En 1850, il devient directeur artistique d'une entreprise de Sheffield spécialisée dans le bronze et le métal. En 1852, il retourne à Londres.

En 1856, Stevens concourt pour le Monument à Wellington érigé dans la cathédrale Saint-Paul de Londres. Stevens mène à bien ce projet pour 20000 livres sterling, une somme qui s'est avérée tout à fait insuffisante. Il a consacré la plus grande partie de sa carrière à ce grand monument, constamment harcelé et usé par l'ingérence du gouvernement, faute d'argent notamment. Alfred Stevens n'a pas vécu suffisamment longtemps pour voir le monument terminé.

Étant donné les nombreuses années qu'il a passé sur ce travail, Stevens n'a pas produit beaucoup d'autres sculptures.

L'un de ses élèves est Edgar Bundy.



Albert George Stevens


Albert George Stevens était un artiste anglais né en 1863 et mort en 1925.

Il était l'un des membres fondateurs du célèbre Staithes Art Club (fondé en 1901), basé dans les environs de Whitby. Il est né à Biggleswade, dans le Bedfordshire, où son père était médecin. Albert George Stevens a étudié à l'Académie d'Anvers après la mort de son père et a eu tendance à peindre principalement à l'aquarelle. Son style était impressionniste, ses sujets étaient principalement des paysages du Yorkshire dans lesquels il capturait parfois les enfants locaux jouant, le fermier menant ses moutons, des intérieurs avec des dames prenant le thé ou arrangeant des fleurs ou des tâches plus domestiques telles que l'heure de la traite des vaches.

Albert George Stevens a beaucoup exposé à la Royal Academy, à la Walker Gallery Liverpool, au Royal Institute of Painters in Watercolours et à la Yorkshire Union of Artists.





Alfred Stevens


Alfred Émile Léopold Stevens, né le 11 mai 1823 à Bruxelles et mort le 24 août 1906 à Paris, était un peintre belge. Élève d'Ingres à École nationale supérieure des beaux-arts de Paris à partir de 1844, sa carrière a connu une ascension fulgurante tant en Belgique qu'en France où il a passé la plus grande partie de sa vie. Très introduit dans les milieux artistiques et mondains de la capitale, il était l'ami d'Édouard Manet, Berthe Morisot, Alexandre Dumas (fils) tandis que son frère, Arthur Stevens, marchand d'art installé à Paris et à Bruxelles, œuvrait pour faire connaître les peintres français. Stevens a en commun avec Manet un modèle féminin: Victorine Meurent qui pose pour Olympia.

D'abord en retrait du courant impressionniste, aimé pour ses scènes de genre dont le sujet est en majorité de jeunes élégantes, ses tableaux se vendent à des prix très élevés. Mais à partir de 1883, saisi d'un doute devant la montée de l'impressionnisme, Stevens a reconsidéré sa peinture et a réalisé des paysages impressionnistes. Pour l'Exposition universelle de 1889, il reçoit la commande d'une fresque panoramique, aujourd'hui propriété des musées des beaux arts de Bruxelles: Le Panorama du siècle.

Fils du Bruxellois Léopold Stevens (mort en 1837) ancien officier passionné de peinture et collectionneur en particulier des œuvres de Théodore Géricault et Eugène Delacroix, Alfred Stevens est le frère du peintre animalier Joseph Stevens et du marchand de tableaux Arthur Stevens (1825-1890). Il est aussi le père du peintre Léopold Stevens.

Après une formation dans l'atelier de François-Joseph Navez, il est très vite lancé à Paris où il s’est installé en 1844 sur les conseils de Camille Roqueplan, dont il a fréquenté l'atelier. Il devient l'ami d'Édouard Manet, Charles Baudelaire, Aurélien Scholl. Il a été admis à l'École nationale supérieure des beaux-arts, dans l'atelier d'Ingres. À cette époque, Stevens paraît dans le registre des copistes du Louvre en tant qu'élève du peintre d'histoire Joseph-Nicolas Robert-Fleury3. Il fréquente ensuite l'atelier du peintre de genre Florent Willems, chez qui il trouve ses premiers modèles4. Il retourne ensuite à à Bruxelles où il expose en 1851 des tableaux parmi lesquels Le Soldat blessé, première esquisse d'un genre qu'il approfondit avec des œuvres témoignant de la misère urbaine.

De retour à Paris, il présente à l'Exposition universelle de 1855 quatre tableaux : La Sieste, Le Premier jour du dévouement, La Mendiante, et aussi Les Chasseurs de Vincennes dit aussi Ce qu'on appelle le vagabondage, que Émilien de Nieuwerkerke voulait faire retirer car le sujet déconsidérait l'armée impériale, l'œuvre présentant des soldats arrêtant des vagabonds. Le tableau attira l'attention de Napoléon III, qui ordonna que les soldats ne soient plus employés à chasser les pauvres dans les rues, et que les pauvres soient transportés en voiture à la Conciergerie.

Le peintre abandonne bientôt les miséreux comme veine d'inspiration pour se consacrer aux représentations de la femme contemporaine, alternant encore avec des scènes militaires. Au Salon d'Anvers, la même année, l'artiste est décoré par le roi Léopold Ier pour son tableau Chez soi, représentant une jeune femme se chauffant. En 1858, il épouse Marie Blanc. Il a pour témoins Alexandre Dumas (fils), Eugène Delacroix et un grand nombre de personnalités des arts.

À partir de 1860, il connaît un énorme succès grâce à ses tableaux de jeunes femmes habillées à la dernière mode posant dans des intérieurs élégants, à la fois intimistes et mondains. Ceux exposés au Salon de peinture et de sculpture de 1861 lui valent un grand nombre d'admirateurs. Il présente entre autres: Tous les bonheurs ayant pour sujet une femme allaitant, huile sur toile, 116,5 × 89,5 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, à Bruxelles,Une Veuve et ses enfants, huile sur toile, 114,5 × 160,5 cm, Musées royaux, Mauvaise nouvelle, encore intitulée La Lettre de rupture, huile sur toile 745 × 54 cm conservée au musée d'Orsay, Le Bouquet surprise, Une mère, Le convalescent...

En 1862, Édouard Manet peindra dans l'atelier du peintre belge - 18, rue Taitbout - plus spacieux que le sien. L'huile sur toile Le ballet espagnol, 60,9 x 90,4 cm, est exposée à Washington (The Phillips Collection).

Le 10 mai 1863, Stevens rencontre Whistler à Londres, quelques jours après l'ouverture du Salon de peinture et de sculpture de Paris où Stevens expose plusieurs toiles; tandis que Whister présente sa Fille en blanc (Symphony in White, N°1: The White Girl) au salon des refusés, ouvert le 15 mai 1863.

Dans les années qui vont suivre, Alfred Stevens est non seulement un peintre reconnu, mais c'est aussi le plus parisien des Belges, qui va tenter avec son frère Arthur d'introduire les artistes français en Belgique. Arthur propose d'ailleurs un contrat à Edgar Degas pour 12000 francs par an, Alfred pousse Manet à envoyer un tableau au Salon des beaux arts de Bruxelles de 1869, Clair de lune sur le port de Boulogne. Dans les années 1860, Arthur Stevens est le propagandiste de l'école de Barbizon dont le succès ne se révèlera pleinement qu'à partir de 1870 avec la présence à Bruxelles d'une succursale de la Galerie Durand-Ruel.

Il rencontre Baudelaire et Eugène Delacroix, qui le cite dans son Journal du 13 mars 1855 pour le prêt d'une tunique turque. Il influence James Whistler avec qui il partage un enthousiasme pour les estampes japonaises.

Dès 1867, Alfred Stevens a triomphé à l'Exposition universelle où il a présenté 18 toiles, qui lui valent l'obtention de la médaille d'or et la promotion au grade d'officier de la Légion d'honneur, parmi lesquelles : Le Bain et L'Inde à Paris (dit aussi Le Bibelot exotique), que le critique d'art Robert de Montesquiou salue ainsi dans la Gazette des beaux-arts: «Le portrait est celui de Cachemire. Il l'a peint comme son maître Vermeer aurait fait d'une de ces cartes de géographie qu'il donnait pour fond à des femmes pensives.»

Stevens devient un ami de Bazille et un habitué du café Guerbois et du café Tortoni. Avec la vogue du japonisme, il est aussi l'un des tout premiers peintres de l'époque, avec James Tissot, James Whistler ou Édouard Manet, à s'intéresser aux objets d'Extrême-Orient qu'il trouve notamment dans le magasin de La Porte chinoise, rue Vivienne à Paris, fréquenté aussi par ses amis Charles Baudelaire et Félix Bracquemond. Parmi ses premiers tableaux japonisants on trouve La Dame en rose de 1866, suivi par Le Bibelot exotique de 1867, La collectionneuse de porcelaines en 1868, puis une série de plusieurs toiles de jeunes femmes en kimono réalisées vers 1872. Confirmé par Claude Pichois, Adolphe Tabarant révèle aussi que sous le pseudonyme de J. Graham il a donné au journal Le Figaro plusieurs chroniques vantant le talent de Manet, dont Le Déjeuner sur l'herbe qui figure au Salon des refusés.

Sa carrière encouragée par Mathilde Bonaparte et la princesse de Metternich a connu une ascension fulgurante. Mais en dépit du confort que procure la célébrité, Stevens demande à Étienne Arago, maire de Paris, l'autorisation de s'engager dans la Garde nationale pour combattre aux côtés de ses amis lors du Siège de Paris (1870). «Je suis à Paris depuis vingt ans, j'ai épousé une Parisienne, mes enfants sont nés à Paris, mon talent, si j'en ai, je le dois en grande partie à la France.»

C'est encore par l'intermédiaire d'Alfred Stevens que Manet va faire la connaissance du marchand de tableaux Paul Durand-Ruel, et de son cercle de relations : Degas, Morisot. Tout-Paris fréquente désormais l'atelier de Stevens situé d'abord au 12, rue Laval qui deviendra, le 10 juin 1885, le second cabaret du Chat Noir de Rodolphe Salis dans les locaux du peintre, et où sont jouées des pièces pour un théâtre d'ombres imaginé par Henri Rivière, puis rue des Martyrs et, à partir de 1880, rue de Calais. Goncourt qui lui rend souvent visite décrit le luxe dans lequel il vit.

À cette même époque, Stevens a créé un atelier de peinture pour femmes avenue Frochot, fréquenté par Sarah Bernhardt dont le peintre fera le portrait. Parmi les élèves les plus assidues de cette école, qui selon l'auteur belge Camille Lemonnier «avait été en son temps la plus belle école de Paris...» certaines se consacreront entièrement à la peinture et seront des artistes reconnues de leur temps comme Louise Desbordes, Alix d'Anethan, Georgette Meunier, Clémence Roth ou Berthe Art. Il faut noter que cette école de peinture pour femmes fut le seul lieu ou s'exerça à proprement dit le professorat de Stevens qui n'avait pas de collaborateurs et ne forma pas de continuateurs. Outre Sarah Bernhardt qui fut une de ses premières élèves et dont le peintre a réalisé plusieurs portraits, il est probable que certaines de ses élèves lui ont servi de modèle en même temps qu'il leur rendait hommage en les immortalisant sur la toile, telle Louise Desbordes pour le portrait en pied de la jeune artiste lyrique dans le tableau Un chant passionné ou Clémence Roth représentant la parisienne amatrice d'art vêtue de noir en allusion à son veuvage dans le tableau Dans l'atelier.

La mort de Manet, en 1883 va beaucoup l'affecter. Stevens traverse une période de doute devant l'arrivée de l'impressionnisme. Commence alors une période de recherche dans laquelle Berthe Morisot joue un rôle prépondérant.

Dans les années 1880 Stevens traverse une crise morale qui l'amène à remettre en question tout ce qu'il fait. Élève d'Ingres, souvent proche de Gustave Courbet, ou de Manet avec Ophelia. Le Bouquet effeuillé, il a peint jusque-là avec une rigueur qu'il abandonne parfois sous l'influence d'autres peintres. C'est le cas de La Jeune mère qui rappelle le style de Berthe Morisot.

Ses peintures s'arrachent, le roi des Belges Léopold II lui commande Les Quatre saisons, les Vanderbilt lui achètent des toiles au prix fort, et pourtant, vers 1883, saisi à la fois d'une grande fatigue physique et d'un doute sur son travail, Stevens part à Menton sur les conseils de son médecin. Et là, il se livre à des expérimentations: des paysages impressionnistes.

Il peint aussi des marines et des scènes côtières dans un style plus libre, presque impressionniste, proche d'Eugène Boudin ou de Johan Barthold Jongkind.

Vers la fin de sa vie, son style n’est pas sans similitude avec celui de son contemporain John Singer Sargent.

Il publie en 1886 Impressions sur la peinture, qui connaît un grand succès.

C'est, en 1900, le premier artiste vivant à obtenir une exposition individuelle à l’École des beaux-arts de Paris.

Il arrête de peindre à partir des années 1890 à la suite de problèmes de santé et il meurt au n°17 avenue Trudaine à Paris en 1906. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (32e division).

Ses tableaux ont été très populaires jusqu'en Amérique, où les tout-puissants Vanderbilt aux États-Unis en achetèrent plusieurs. La plupart restèrent cependant en France ou en Belgique.







Georges Laugée


Georges Paul François Laurent Laugée est un peintre français né le 19 décembre 1853 à Montivilliers (Seine-Maritime) et mort le 5 décembre 1937 à Boullarre (Oise).

Il fut l'élève de son père Désiré François Laugée et était ami de Jean-François Millet.

Georges Laugée est le cadet des trois enfants nés du mariage, le 14 mai 1850, du peintre Désiré François Laugée (1823-1896) et de Célestine Marie Malézieux (1825-1909), ses aînées étant Marie Éléonore Françoise (1851-1937) qui épousera en 1876 le peintre Julien Dupré (1851-1910), et Laurence (1852-1941) qui épousera en 1881 son cousin Jules Malézieux (1851-1906).

Georges Laugée est initié à la peinture dans l'atelier paternel que fréquentent Philibert Léon Couturier et Julien Dupré. En 1870, il entre avec ce dernier à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers d'Isidore Pils et d'Henri Lehmann. Il débute au Salon de 1877 à Paris.

Fréquentant la région de Saint-Quentin et du village de Nauroy (Aisne) où les Malézieux ont leurs racines familiales - ce sont trois mariages qui unissent alors les Laugée et les Malézieux - et où, «en disciple attardé du Romantisme qui accorde à ses modèles une grande noblesse d'allure», il s'attache à la peinture naturaliste de la vie paysanne aux champs, Georges Laugée épouse Évangéline Jermina Fallet (1858-1958) dans le rite protestant, le 19 février 1887 à Saint-Quentin. Le 22 janvier 1888 naît leur fille Désirée Françoise qui, le 18 juillet 1914, épousera à Nauroy le professeur Edmond Eggli (1881-1956), spécialiste de la littérature romantique.

À Paris, Georges Laugée occupe successivement trois ateliers: au n° 20 boulevard Flandrin, en partage avec Julien Dupré jusqu'à la mort de ce dernier en 1910; puis au n° 23 boulevard Lannes jusqu'en 1923; enfin au n° 123 rue de la Tour à partir de 1923. Vers 1930, perdant progressivement la vue, Georges Laugée se retire dans le village de Boullarre (Oise) où il meurt en 1937. Il est inhumé à Paris dans le caveau familial du cimetière de Passy (1re division).

Opinion de Eugène Véron:

Nous ne saurions trop féliciter M. Georges Laugée du progrès que marque son exposition actuelle. Nous nous rappelons avoir vu de lui l'année dernière à l'exposition de Saint-Quentin des peintures blafardes et gélatineuses qui nous faisaient fort mal augurer de son avenir. Sa Glaneuse d'aujourd'hui nous donne un démenti que nous enregistrons avec un grand plaisir. Il a peint une vieille femme qui se présente de face; elle porte une gerbe de blé et marche courbée, non sous le poids du fardeau mais sous celui des années. C'est une peinture ferme et solide; le relief est vigoureusement enlevé sur un fond de soleil couchant dont la clarté et la gaieté font contraste avec le sujet ; mais ce contraste, qui aurait pu être brutal, se trouve très heureusement atténué par l'atmosphère des premiers plans, qui est sombre et triste, comme pour s'accommoder à la physionomie malheureuse et fatiguée de la pauvre femme. Il semble qu'elle entre dans la nuit, et cet effet, en accusant l'heure avancée, ajoute à l'impression générale de tristesse et de fatigue.

Opinion de Gérald Schurr:

Des œuvres champêtres imprévues: sur un fond de paysage d'un éclairage impressionniste, des personnages sculpturaux. Un constat réaliste, sans littérature, bien ordonné plastiquement.